Pour permettre à Osvaldo de s’envoler, Thomas Bass l’a imaginé dans un grand livre luxuriant, tout en vert et rouge. Il faut dire qu’au départ, l’univers de ce petit bonhomme est plus qu’étriqué. Il a une vie réglée comme du papier à musique et pour seul ami Piou-Piou, un oiseau en cage. Mais voilà qu’un jour, l’oiseau cesse de chanter. Alors, Osvaldo lui apporte une petite plante verte qui, selon la vendeuse, a le don de rendre heureux. Le lendemain matin, la plante a tout envahi, renversé la cage et Piou-Piou s’est enfui. Inconscient des dangers, Osvaldo part à sa recherche dans la jungle. Une double page s’ouvre alors en deux volets où se perd le petit homme dans un entrelacs d’arbres et de lianes qu’il traverse imperturbablement. L’oiseau restera dans son milieu naturel ; c’est là qu’il est heureux et Osvaldo rentrera transformé et bien décidé à prendre, lui aussi, son envol.